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L’Évaluation dans l'étude de la langue

        L’objectif de l’évaluation est double :
  • S’assurer que les élèves disposent de suffisamment de moyens (savoirs, opérations) pour observer et analyser la langue, d’abord au sein de la phrase, puis dans l’interphrase et le texte.
  • Mesurer la capacité des élèves à analyser des faits de langue dans le cadre de la lecture des textes (littéraires ou non) et à résoudre des problèmes de langue dans le cadre de la production de leurs propres écrits.
Les nouveaux programmes insistent pour que la grammaire soit au service des compétences langagières de lecture et d’écriture et au service de la réflexion sur la langue. Ils demandent que l’inflation terminologique soit évitée. Qu’en déduire ?
  1. Les apprentissages sur les notions doivent se limiter à celles qui deviennent de réels outils pour réfléchir sur la langue et son fonctionnement. Ce qui est appris doit donc être réinvesti pour analyser la phrase puis le texte. Le mot, la phrase, le texte sont les trois niveaux d’unités où se fait cette analyse.
  2. Ces apprentissages doivent permettre une démarche réflexive dynamique, ils doivent donc être automatisés ou, au moins, permettre un travail efficace. Certains élèves devront donc disposer de ressources à consulter (cahier, livre, fiches) pour mener leurs activités d’analyse.
  3. La compétence d’analyse de la langue suppose des situations-problèmes où les élèves doivent construire une solution explicite. C’est donc en lecture et en écriture que devra se réaliser l’évaluation sommative des acquis :
    1. En lecture, sur des faits de langue en texte, soit en lecture analytique soit dans l’observation des textes oraux ou écrits. La description du fait de langue, sa désignation par des termes métalinguistiques, l’explication de ses effets sont des éléments constitutifs de la performance attendue. Le niveau d’attente de l’évaluateur est dépendant des apprentissages qui auront été garantis.
    2. En écriture, l’évaluation peut porter sur les processus rédactionnels et notamment sur la réécriture d’un premier jet. Elle peut porter sur la réécriture d’un écrit donné comme point de départ du travail de reprise du texte. Dans ce cas, élève est amené à diagnostiquer des faiblesses et des incohérences, d’en nommer les éléments constitutifs et de proposer une amélioration ou une correction.
Dans tous les cas, il est souhaitable que l’évaluation en langue s’appuie sur des critères explicites, compris par les élèves. Les programmes insistent sur le principe d’acceptabilité (en fonction des genres, des situations d’énonciation, des effets recherchés et produits) qui sous-entend une confrontation des normes et leur appropriation par les élèves, non sans hésitation ou conflit cognitif.

Webdesigner du site Didact@lyon : Julien RIBIOLLET

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