Collège / Ce qui change jusqu'au 23/08/2017
NOUVEAUX PROGRAMMES : CE QUI CHANGE
Le document officiel débute par un argumentaire défendant l’intérêt du dispositif retenu : « Il permet d’abord d’éviter une double prescription (programme du socle d’un côté et programmes des disciplines de l’autre), défaut majeur du dispositif retenu en 2006, et donc de rendre lisible et efficace un projet global et cohérent d’éducation et d’enseignement, prenant en compte le temps long des apprentissages, la complémentarité des disciplines, les aspects informels de l’éducation. » S’ensuit un ensemble d’explications au sujet de ce que ce dispositif entraîne pour les élèves : circularité et non pas linéarité des apprentissages, échéance moins annuelle qu’attachée au cycle des trois ans pour le cycle 4, attention aux acquis plus qu’aux objets enseignés.
Aux professeurs, le document se présente comme « un nouveau rapport à la prescription ». Déclarée moins contraignante et moins tatillonne, elle « ouvre la voie à plus de responsabilité professionnelle, individuelle et collective, sur la conception et la mise en œuvre des contenus réellement enseignés. » L’appel à l’élaboration collective des progressions, des sujets d’étude et de l’évaluation souligne encore davantage l’attente des concepteurs de ces programmes qui insistent sur l’augmentation nécessaire « de la vision globale des équipes pédagogiques sur le long terme du projet d’enseignement défini par le socle commun de connaissances, de compétences et de culture comme horizon d’attente de la formation des élèves. »
Le texte rappelle la fonction de la sixième, dernière année du cycle 3 et première année du collège avec son organisation pédagogique et ses rythmes différents de ceux de l’école primaire. Il annonce le développement de compétences « évaluées régulièrement et validées en fin de cycle » et insiste sur plusieurs aspects distinctifs du cycle 4, étape importante de l’orientation :
Autre élément de transversalité, le recours aux compétences par l’ensemble des disciplines pour présenter le cadre d’ensemble des apprentissages. L’abandon de l’entrée par les contenus disciplinaires est confirmé par la disparition de la progression linéaire, calquée sur la logique interne de la matière enseignée. L’entrée par les compétences est manifeste aussi bien dans la présentation du socle commun que dans celle des enseignements.
Une composante est présentée pour renforcer la cohérence de la formation proposée : les croisements entre enseignements. Leur but est de favoriser le décloisonnement par la réalisation des Enseignements Pratiques interdisciplinaires (EPI), dont l’intention est d’ancrer les disciplines dans un contexte et un environnement social et culturel. Ils peuvent servir de situations à l’évaluation des tâches finales de certaines compétences.
Aux professeurs, le document se présente comme « un nouveau rapport à la prescription ». Déclarée moins contraignante et moins tatillonne, elle « ouvre la voie à plus de responsabilité professionnelle, individuelle et collective, sur la conception et la mise en œuvre des contenus réellement enseignés. » L’appel à l’élaboration collective des progressions, des sujets d’étude et de l’évaluation souligne encore davantage l’attente des concepteurs de ces programmes qui insistent sur l’augmentation nécessaire « de la vision globale des équipes pédagogiques sur le long terme du projet d’enseignement défini par le socle commun de connaissances, de compétences et de culture comme horizon d’attente de la formation des élèves. »
Le texte rappelle la fonction de la sixième, dernière année du cycle 3 et première année du collège avec son organisation pédagogique et ses rythmes différents de ceux de l’école primaire. Il annonce le développement de compétences « évaluées régulièrement et validées en fin de cycle » et insiste sur plusieurs aspects distinctifs du cycle 4, étape importante de l’orientation :
- L’évolution physique et psychique des élèves adolescents ;
- L’appropriation croissante de la conception du monde contemporain ;
- La création d’un climat de confiance qui rend l’erreur formative ;
- L’utilisation des différents langages ;
- La présence plus marquée de l’abstraction et de la modélisation ;
- Le développement de la créativité ;
- L’esprit de responsabilité et d’engagement, d’entreprise et de coopération ;
- Le respect des normes inscrites dans une culture commune et la construction d’une pensée personnelle.
Autre élément de transversalité, le recours aux compétences par l’ensemble des disciplines pour présenter le cadre d’ensemble des apprentissages. L’abandon de l’entrée par les contenus disciplinaires est confirmé par la disparition de la progression linéaire, calquée sur la logique interne de la matière enseignée. L’entrée par les compétences est manifeste aussi bien dans la présentation du socle commun que dans celle des enseignements.
Une composante est présentée pour renforcer la cohérence de la formation proposée : les croisements entre enseignements. Leur but est de favoriser le décloisonnement par la réalisation des Enseignements Pratiques interdisciplinaires (EPI), dont l’intention est d’ancrer les disciplines dans un contexte et un environnement social et culturel. Ils peuvent servir de situations à l’évaluation des tâches finales de certaines compétences.