LA LANGUE, UNE QUESTION TOUJOURS EN DEBAT
Notre commentaire
Dernière année du cycle 3, la 6ème se voit missionnée pour parfaire une compétence de lecture/écriture qui garantit les capacités de compréhension et d’expression. Les ressources acquises aux CM1-CM2 doivent être renforcées pour que l’élève manifeste une maîtrise fonctionnelle en réception comme en production de textes. La 6ème est donc l’année où les élèves en difficulté doivent prioritairement renforcer ces domaines de connaissances et de compétences.
Au cycle 4, en lecture comme en écriture, la grammaire doit aider à maîtriser la cohérence et la cohésion des textes. La progression des apprentissages de langue ne peut donc être définir a priori mais à partir des besoins des élèves face aux faits de langue rencontrés dans les textes lus ou produits. C’est ici le point délicat qui divise les tenants d’une progression grammaticale indépendante des autres activités de la classe de français et ceux qui s’efforcent de placer dans les séquences les notions et opérations que les élèves pourront réinvestir sans délai dans les tâches qui développeront leurs compétences.
Autre injonction officielle : la posture des élèves doit être prioritairement réflexive sur le système de la langue et non pas systématiquement orientée vers la mémorisation. Là encore, l’équilibre est à trouver pour mettre à disposition des élèves des savoirs et des opérations associés à des problèmes de langue en textes et les placer dans une observation distanciée qui leur facilite l’analyse du système de la langue.
Les activités de lecture, et notamment de lecture littéraire, d’écriture et d’oral sont donc les espaces privilégiés où les élèves effectuent les observations des principaux faits de langue.
Eléments bibliographiques sur l'étude de la langue
Au cycle 4, en lecture comme en écriture, la grammaire doit aider à maîtriser la cohérence et la cohésion des textes. La progression des apprentissages de langue ne peut donc être définir a priori mais à partir des besoins des élèves face aux faits de langue rencontrés dans les textes lus ou produits. C’est ici le point délicat qui divise les tenants d’une progression grammaticale indépendante des autres activités de la classe de français et ceux qui s’efforcent de placer dans les séquences les notions et opérations que les élèves pourront réinvestir sans délai dans les tâches qui développeront leurs compétences.
Autre injonction officielle : la posture des élèves doit être prioritairement réflexive sur le système de la langue et non pas systématiquement orientée vers la mémorisation. Là encore, l’équilibre est à trouver pour mettre à disposition des élèves des savoirs et des opérations associés à des problèmes de langue en textes et les placer dans une observation distanciée qui leur facilite l’analyse du système de la langue.
Les activités de lecture, et notamment de lecture littéraire, d’écriture et d’oral sont donc les espaces privilégiés où les élèves effectuent les observations des principaux faits de langue.
Eléments bibliographiques sur l'étude de la langue